hotographe voyageur, Dahgpo Lobsang parcourt le monde depuis qu’il a fui son Tibet natal.
Faisant sienne la pensée de Saint-Exupéry « la perfection est atteinte, non pas lorsqu’il n’y a plus rien à ajouter, mais lorsqu’il n’y a plus rien à retirer ». Lobsang agence ses compositions très minutieusement où dans un souci d’équilibre parfait, chaque élément est parfaitement justifié.
Refusant tout discours conceptualisant sur le formalisme de ses images qui rappelle les recherches picturales des avant-gardes russes et plus de certains peintres américain de la ligne ou de la couleur, il crée des oeuvres où selon lui la sensation doit primer. La palette chromatique structure le motif et ainsi l’emotion à l’instar des impressionnistes.
Tireur émérite, Lobsang tire toutes ses photographies lui-même tenant à maîtriser jusqu’au bout ses images.
Formé auprès du photographe Sebran d’Argent, il maîtrise aussi bien le tirage couleur que le noir et blanc.
Un temps basé à New York, il a depuis repris ses voyages à travers le monde. Et fait de son nomadisme un art.